Altocumulus,
Altocumulus flocus,
Altocumulus undulatus, Altostratus,
Cirrocumulus, Cirrus,
Cirrus fibratus,
Cirrus intortus,
Cirrus spissatus, Cumulonimbus,
Cumulonimbus calvus,
Cumulonimbus capilatus,
cumulus congestus, Cumulus humilis,
Cumulus mediocris, Cumulus médiocris,
HDR,
stratocumulus,
Stratus, ...
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Undulus Asperatus |
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Undulus Asperatus |
Mais sur la terre vierge ou dans le ciel sonore
Rien n’avait palpité, rien ne vivait encore.
Des vallons inconnus aux fertiles sommets
Nul souffle intelligent n’avait couru jamais.
La sève originelle, âpre et comme inféconde,
Fermentait vainement dans le désert du monde,
Quand, le frappant du pied, gonflant son large col,
Le Taureau primitif conquit le nouveau sol.
Unique, seul vivant et créé sans matière,
Le mystique Taureau foula la terre entière,
But l’eau des lacs d’azur à l’abri des forêts,
Dans l’herbe gigantesque entra jusqu’aux jarrets,
Tandis que, sans tarir, le flot de sa semence
S’épanchait au hasard sur la nature immense.
Enfin, toujours fécond, pensif, jamais lassé,
Dans ma volonté ferme, ô Juste ! je plaçai,
Comme au plus haut sommet de mon œuvre complète,
L’Homme, ancêtre des Purs, sur la terre parfaite.
Or les Dieux bienfaisants et les Saints Immortels
Régnaient et dirigeaient les mondes corporels
Dans le repos promis aux races fortunées,
Quand Anro-Mainyous, après trois mille années,
Rompant la trêve auguste, écuma dans la nuit,
Et sifflant de fureur sur le chaos détruit,
De sa puissance vaine accumulant les restes,
Opposa ses Dévas aux Yazatas célestes.
Un frisson de terreur secoua l’univers,
Lorsque, sanglant et noir, s’ouvrit l’œil du Pervers ;
Et comme aux jours maudits de la lutte première,
L’ombre du Meurtrier obscurcit ma lumière.
O Régions du monde ! ô bienheureux séjours !
Terres qu’illuminait le ciel des anciens jours,
Aurores qui versiez du haut des coteaux roses
Vos limpides clartés sur le matin des choses,
Vergers, sources, torrents qui descendiez des monts !
Ce fut l’heure implacable où le vol des Démons,
Fils d’Anro-Mainyous, tourbillonna sans trêve.
Comme un nuage épais que l’ouragan soulève,
Les Drujes, les Dévas, les sombres Légions
Sur le champ dévasté des Seize Régions
S’abattirent ; le mal croissait comme un ulcère.
Azi, les Pairikas, l’éternel Adversaire,
Tous accouraient, tandis qu’en décombres poudreux
La Vie agonisante expirait derrière eux.
André de Guerne, Les Siècles morts,
L'orient antique, Les Créations d’Ahoûra-Mazdâ,
ici.
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Undulus Asperatus |
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