Mark Zuckerberg, 27 ans, PDG de facebook, te dit merci ! |
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et là,
et encore là !
pour une simulation d'un modèle de partage : SHARING par Philippe Aigrain.
“Notre problème n’est pas Google, ou Facebook, ou la législation sur la vie privée, ou la régulation du marché, ou un manque d’approches centrées sur les utilisateurs dans les implémentations de ces systèmes. Notre problème est le modèle commercial sous-jacent selon lequel nous nous attendons à recevoir ces services gratuitement. Ces entreprises fournissent une richesse d’interactions jusque-là inimaginables sans nous demander le moindre centime pour cette expérience. Bien sûr, pour créer cette richesse d’interaction, elles ont besoin d’une quantité importante de données. Mais la cause première de notre manque de contrôle sur l’exploitation de nos données est le fait que nous sommes le produit, pas le client. L’argent vient des annonceurs, et pour répondre aux attentes des fournisseurs, ces sociétés sont engagées dans une course à la donnée, devant prendre des risques toujours croissants par rapport à notre vie privée pour produire leurs bénéfices.
Alors que faire ? Nous ne remettrons pas le génie dans la bouteille. Nos données sont là-bas, et elles ne vont pas disparaître demain. Il semble difficile de spéculer sur un rejet global et massif de Google. Il semble également peu probable que des systèmes concurrents avec des modèles d’affaires différents puissent surgir dans un futur proche, même si la gestion de la relation fournisseur (VRM) semble avoir clairement le potentiel pour résoudre ce problème, le chemin est encore long pour trouver la dynamique qui fera trembler les géants.
Non, ce dont nous aurions besoin, estime Toby Stevens c’est de payer Google, Facebook et les autres pour leurs services, par des espèces sonnantes et trébuchantes plutôt que par le biais de nos données personnelles.”
Jerome Bosch - détail du panneau gauche du jardin des délices 1504. ici |